Epargnés par la pluie, une vingtaine d’archers de la compagnie et des bénévoles (qu’ils en soient tous chaleureusement remerciés) ont passé tout leur samedi 18 mai 2019 à travailler au jeu d’arc.

L’objectif initial était de remplacer les stramits des deux Beursault très endommagés par les flèches des arcs à poulies, voire des arcs classiques, lors du passage durant 20 week-ends de 200 tireurs de 40 compagnies participant au Prix du Bouquet lors de l’été 2018. Cette opération a largement entamé le bénéfice pécuniaire que la compagnie a tiré du Bouquet provincial.

Par la même occasion, les cibles 18 m et 30 m ont aussi profité d’un impressionnant et salutaire lifting.

Il a d’abord fallu sortir les muscles pour débarrasser les cibles des vieux stramits.

C’est là que l’on a découvert au 30 m un nid de frelons, ou plutôt la maison d’une fondatrice.

L’intervention d’un sapeur-pompier d’expérience a permis d’éliminer une vingtaine de larves et de sauver 5 à 10 fois plus d’abeilles.

La scie sauteuse a chauffé car il a fallu réduire la hauteur de 140 bandes de stramits, 2 x 40 en position verticale pour les 18 m et 30 m, et 2 x 30 en position horizontale pour les deux Beursault.

Pendant ce temps, un bataillon s’est jeté sur les herbes qui mangeaient l’allée du Roy.

Il y avait parfois l’espace pour un dernier stramit, mais il n’a pas toujours accepté de s’y placer…

Au moment de la finition, l’épreuve de force a plusieurs fois été nécessaire.

Progressivement, les cibles ont été achevées, le 18 m d’abord puis le 30 m.

Pour le Beursault, des petits ajustements ont permis de peaufiner l’ensemble.

Parallèlement, l’allée du Roy a retrouvé de sa superbe.

Malheureusement, le lendemain dimanche 19 mai, au moment de l’entraînement en début d’après-midi, les 3 poubelles avaient été réduites en cendres par des abrutis qui avaient pris soin en pleine matinée d’aller chercher à l’autre bout du jeu d’arc de la paille dans le tas prêt à partir en déchetterie. Voilà ce qui arrive avec des esprits faibles quand des manipulateurs s’ingénient par le biais des réseaux sociaux à jeter le discrédit sur notre compagnie…